Depuis ceux du 11 septembre 2001, les attentats n'ont pas cessé dans les cinq dernières années, frappant tour à tour l'Europe (la Turquie en 2003, l'Espagne en 2004, le Royaume Uni en 2005), le Moyen-Orient (le Yemen en 2002, l'Egypte en 2004, 2005, 2006, l'Arabie Saoudite en 2003 et 2004), le Caucase et la Russie (en 2002 et 2004), l'Asie du sud est (l'Indonésie en 2002, 2003, 2004, 2005, aux Philippines en 2002 et 2005), l'Asie centrale et du sud (l'Afghanistan de 2002 à 2006, le Pakistan depuis 2002, l'Ouzbékistan en 2004, l'Inde en 2001, 2005 et 2006).
Malgré cela, l'économie mondiale a survécu et les principaux secteurs affectés, à l'exception du secteur aéronautique qui continue à perdre de l'argent (plus de 40 milliards de dollars de pertes accumulées depuis 2001, 1,7 milliard de pertes attendues cette année malgré les efforts considérables de productivité), l'assurance et le tourisme ont su prendre les bonnes mesures pour se renforcer et anticiper le pire.
- les marchés financiers ne se sont aujourd'hui jamais aussi bien portés depuis 2001: comme le précise Marina Alcaraz dans le quotidien économique les Echos du 11 septembre dernier, ils "ont appris à vivre avec le risque d'attentat":aux Etats Unis, fermeture des marchés, injections massives, abaissement du principal taux directeur de 50 points de base...ont permis d'éviter le krach attendu. et depuis, le temps nécessaire aux marchés pour revenir au niveau initial est passé de 23 jours en septembre 2001 à 3 jours après les attentats de Londres en juillet 2005, comme l'indique l'illustration ci jointe extraite de l'article.
- le secteur de l'assurance a été lourdement touché par les attentats qui lui a coûté 34 milliards de dollars.Les assureurs se sont remis en question après le choc subi des indemnités à verser qui ont impacté de façon inattendue de très nombreuses branches, comme le détaille Guillaume Maujean dans un article du même quotidien intitulé "les assureurs ont appris à anticiper le pire". "Tous les scenarii catastrophe ont "été passés au crible...ce pour toutes les formes de risques....Les assureurs se sont employés à imaginer l'inimaginable".
- le tourisme mondial: les attentats tout comme le SRAS et les menaces d'autres épidémies ont été apparemment digérés selon l'Organisation Mondiale du Tourisme: sauf en 2001, où les chiffres avaient baissé, le nombre de visiteurs internationaux aurait augmenté de près de 6% par rapport à 2004 et la croissance serait de 4,5% pour le début de l'année 2006; la fréquentation hôtelière aurait retrouvé son niveau d'avant les attentats de 2001.
Malgré ces constats rassurants, il faut continuer à vivre avec le risque terroriste et l'éventualité d'autres drames qui pourraient affecter nos économies.
Le nombre d'attentats déjoués le prouve, le dernier en date celui d'août dernier au Royaume Uni montre que cette guerre n'est pas finie. Les Etats Unis, victimes du 11 septembre à leur tour victimisent par leur attitude d'autres populations (irakiens, afghans...). Ils reçoivent en "boomerang" d'autres haines et changent dangereusement l'équilibre du monde.
Ci dessous deux des articles cités des Echos:
Téléchargement les_marchés_financiers_après_le_11_septembre du samedi_23_septembre_2006_in_les_echos.doc
Téléchargement assurance_et_terrorisme samedi_23_septembre_2006.doc
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