Le pire est il à venir en 2016 pour les risques terroriste, conflictuel, géopolitique, financier, climatique?
05/01/2016
Les prévisionnistes tentent de nous éclairer sur ce qui pourrait se passer cette année et qui pourrait affecter la stabilité du monde. Pas beaucoup d'optimisme d'une façon générale. Qu'il s'agisse des risques géopolitiques, sécuritaires, financiers, environnementaux ou liés à la question des réfugiés.
La palme du catastrophisme revient quand même à Jacques Attali sur son blog de l'Express . A partir de réflexions alarmistes mais fondées, il prévoit presque le pire, malgré un titre alléchant, l'année des bonnes surprises.
Il anticipe, ce que confirment d'autres spécialistes, bien décrit et illustré dans un article du quotidien les Echos, de nouveaux attentats terroristes, l'aggravation des conflits en cours, la naissance d'autres affrontements en Inde, en mer de Chine, en Afrique (peut être aussi à l'occasion des élections à venir en Afrique de l'Ouest); allant plus loin que la directrice générale du Fonds Monétaire International, qui annonce que "la croissance économique sera inégale et décevante", il évoque une nouvelle crise financière mondiale, plus grave que celle de 2008, annoncée également dans les prévisions iconoclastes de la banque danoise Saxo.
Il envisage de nouvelles catastrophes naturelles liées aux dérèglements climatiques que le journal le Monde, au travers de cinq cartes, illustre bien dans son article intitulé les enjeux géopolitiques liés au climat.
Mais on ne peut passer sous silence le million de réfugiés et de migrants qui ont fui leurs pays en 2015 pour espérer des jours meilleurs en Europe. Cet afflux est une préoccupation majeure des dirigeants européens qui ne sont pas d'accord sur les conditions de leur accueil et constitue en même temps qu'une menace pour la stabilité de l'Europe, un immense défi pour réussir leur intégration, comme l'explique cet article du journal l'Opinion.
Bref, le pire est il à venir?