Risque sécuritaire: la piraterie maritime en augmentation en Asie du Sud Est et en Afrique
26/08/2007
Sur son site, dans sa rubrique "Commercial Crime Services", il est fait un point régulier hebdomadaire, "le weekly piracy report" sur les récents incidents de piraterie maritime survenus dans le monde. Le dernier en date, qui concerne la semaine du 18 au 21 août, signale une recrudescence de ces actes en Asie du Sud Est avec une alerte sur le Bangladesh (considéré à haut risque dans les environs de Chittagong), en Indonésie où bon nombre d'attaques pourraient ne pas avoir été recensées ainsi que dans les détroits de Malacca, de Singapour et au Vietnam.
Si l'Amérique centrale et du Sud ainsi que les mers des Caraïbes sont citées avec de simples mentions de risques au large des côtes du Brésil et du Pérou, il n'en n'est pas de même pour le continent africain et la Mer Rouge où de nombreuses attaques sont déplorées avec des prises d'otages assorties de fortes demandes de rançons au Nigeria, en Tanzanie, dans le Golfe d'Aden en mer Rouge et surtout en Somalie où de graves incidents continuent à se produire.
"Un million et demi de dollars : c’est le montant qu’aurait payé un armateur
danois pour obtenir la libération, cette semaine, de cinq marins et la
restitution de son navire, pris en otages par des pirates somaliens". C'est ce que rapporte le quotidien français Libération dans un article détaillé publié le samedi 25 août dernier.
Ces attaques seraient perpétrées au moyen d'armes automatiques et de lance roquettes pour contraindre les navires marchands à s'arrêter. Les côtes du nord et de l'est semblent particulièrement visées. Les spécialistes de l'ICC Commercial and Crime Services recommandent aux navires de s'éloigner de plus de 200 milles nautiques des côtes somaliennes.
Le détail de ces informations est précisé dans le rapport hebdomadaire sur la piraterie de l'ICC.