Risque économique et financier: la finance islamique est elle dangereuse?
Risque pays: retour sur les prévisions 2006 de la Coface

Risque environnemental: le trafic mondial des déchets toxiques

Atlas_des_pays_poubelles_in_le_figaro_ma_1 Dans son article du Figaro Magazine en date du samedi 23 septembre dernier, le journaliste Cyril Hofstein décrit le "juteux trafic planétaire" des déchets toxiques, illégal et criminel.

Illégal car contraire à toutes les lois internationales promulguées par les organismes en charge des questions environnementales comme le secrétariat de la Convention de Bâle, issu du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE).

Ces lois ont pourtant été ratifiées par 166 états.

Comme l'explique le PNUE, "la Convention de Bâle, a pour objectif d’apporter une réponse au problème que pose l’élimination des déchets dangereux. Elle vise en particulier à réguler le transport de près de 4 millions de déchets toxiques qui traversent les frontières nationales chaque année. En 1995, le traité a été renforcé pour rendre illégale l’exportation de déchets toxiques des pays développés vers les pays en développement qui ne disposent pas des capacités techniques pour traiter ce type de substances nocives de façon sûre à la fois pour l’environnement et pour la santé humaine."

Selon les statistiques de l'Office Central de Lutte contre les Atteintes à l'Environnement et à la Santé Publique (OCLAESP) , qui appartient au ministère français de la défense, "plus de 10% du fret maritime serait composé de déchets dangereux et interdits à l'exportation". Les déchets toxiques sont la plupart du temps expédiés des pays industrialisés vers les pays en développement "qui assurent pouvoir recycler" les quelques 300 millions de tonnes de déchets produits annuellement par les pays développés.

Les pays de destination ainsi que les pays d'arrivée figurent dans l'illustration du Figaro Magazine ci jointe ( dont la reproduction par mes soins n'est pas de bonne qualité mais qui montre bien les circuits utilisés) où figurent aussi la liste des risques et des maladies auxquels sont exposées les populations victimes de "ces décharges à ciel ouvert".

Une information utile suite au périple du Probo-Koala, navire russe battant pavillon panaméen, exploité par une société hollandaise, qui, à Abidjan, a déversé dans la nuit du 19 au 20 août,  sa cargaison de 400 tonnes de déchets toxiques aux abords des côtes de la république de Côte d'Ivoire. Cette affaire, à l'origine de nombreuses polémiques, a provoqué la démission du gouvernement en place et surtout le décès d'une dizaine de personnes.

 

Commentaires

Vinci

Cest pas bien. On polllue de plus en plus .Dommage

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.