"Les risques d'attentats terroristes sont devenus une partie intégrante des grandes économies du monde qui savent désormais mieux résister à des attaques brutales" selon un article du journal Tageblatt. Par conséquent la prime de risque est déjà intégrée dans les calculs des investisseurs selon une étude réalisée par la maison de courtage Ryan Beck and Co au lendemain des attentats de Londres.
Dans son rapport annuel sur le commerce mondial de la drogue publié le 29 juin dernier, le bureau des Stupéfiants et de la Criminalité ( Office on Drugs and Crime) de l'Organisation des Nations Unies estime que 5% de la population du globe dans la tranche d'age 15-64 ans a consommé des stupéfiants dans les douze derniers mois.
Les effets sont particulièrement dévastateurs dans les pays dont les ressources financières ne leur permettent pas de lutter contre ce fléau.
Ce rapport est particulièrement intéressant cette année car il donne au lecteur les outils nécessaires à une compréhension de ce phénomène.
Parmi les éléments contribuant aux risques de déclenchement des conflits figurent les crises alimentaires, selon le directeur exécutif du Programme Alimentaire Mondial( PAM).
Ceci est particulièrement vrai, aujourd'hui, en Afrique australe où "près de 8,5 millions de personnes nécessitent une aide alimentaire d'urgence". Dans son communiqué de presse en date du 30 juin 2005, le Conseil de Sécurité des Nations Unies explique pourquoi la "crise alimentaire en Afrique" constitue un risque majeur pour la paix et la sécurité et les raisons pour lesquelles la lutte contre la faim peut devenir un instrument de prévention des conflits.